6
j’ai débordé sur le territoire de l’animal,
j’ai prié la lanterne fugace des lucioles,
j’ai bu l’eau à la bouche du singe hurleur,
j’ai ouvert les yeux à l’embrasure de Pandore
et j’ai déplié les jupes du vent.
(…)
11
comme un ossuaire,
les rides des pleureuses de l’or;
sous le voile ajourné de la parole informulée, j’entends
la musique des loups séparés de la meute.
(…)
14
sous les yeux _ des cendres_:
une hyène, ce jour, a vêlé d’un oiseau.
La gueule du crépuscule – extraits du recueil de 16 poèmes – septembre 2004