Extraits d’une série de 10 dessins, 2009 – Encre sur papier végétal chinois, 11 x 18 cm
Unknown
série de 10 dessins
série de 10 dessins
Extraits d’une série de 10 dessins, 2009 – Encre sur papier végétal chinois, 11 x 18 cm
série de 7 dessins
Extraits d’une série de 7 dessins, 2009 – Technique mixte et calque, 21 x 29,4 cm
Cette série est construite de montages à partir d’éléments hétéroclites, éléments parfois doublés en miroir : figures animales, fossiles, attribut sexuel de mammifères mâles, organes indéterminés…
Quelques extraits composés d’une généalogie darwinienne improbable mais plausible dont chaque élément serait en « devenir-limier » à égalité, ceux qui finalement sont mis au devant du front, au-delà de la limite qui préserve l’intégralité de l’être, sa liberté, ceux qui sont formés pour voir avant les autres le gibier.
Cette série a été exposée à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
série de 5 dessins
Extraits d’une série de 5 dessins, 2009 – Technique mixte, 26 x 35 cm
série de 9 dessins
Extraits d’une série de 9 dessins, 2009 – Technique mixte, 51 x 70 cm
vidéo
Vidéo, 9′ 46, 2009
Un merle est perché sur une antenne de télévision face à la ville. Il y déploie la richesse incroyable des variétés de son chant. Les bruits urbains voudraient recouvrir le chant animal mais le merle ne déchante pas et marque son territoire comme au sein d’une forêt.
Cette vidéo a été sélectionnée pour le festival Hors Pistes 2012 au Centre Georges Pompidou, du 27 janvier au 12 février 2012.
Elle a été exposée dans le cadre de l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium, musée d’Histoire Naturelle de Nancy, du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jen-François Robardet. Ainsi que dans le cadre de l’exposition Quand on parle du loup, Méandres espace d’art contemporain à Huelgoat. Commissaires : Julie Aybes et Brigitte Mouchel. Enfin dans le cadre de l’exposition This Land is Your Land au Chateau de Goutelas du 18 mars au 18 septembre 2022. Commissaire : Thierry Fournier
vidéo
Vidéo, 6′ 03 , 2009
Créée dans le cadre de la série de performances Conférences du dehors mise en scène par Thierry Fournier à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon en 2008. Dans ce cadre de mise en jeu, la vidéo a pour titre Sentinelle 1.0 mise en boucle cinq fois.
Sentinelle est le plan fixe d’un couple de mangoustes. Il s’agissait tout d’abord de filmer l’animal comme le définit Gilles Deleuze: « l’être aux aguets ». L’animal est sauvage mais, même si volontairement aucun indice d’enfermement n’est visible à l’image, il est dans un zoo. Les mangoustes réagissent donc à des signes sonores qui ne sont pas issus de leur environnement naturel: le grondement sourd et lointain du métro parisien, le murmure urbain, le gloussement étrange d’un autre animal du zoo, les ricanements stridents de corneilles qui se disputent le territoire d’un arbre à proximité, les piaillements beaucoup plus discrets de moineaux.
Le premier animal seul à l’image est nerveux, à l’affût, intranquille, se dresse, regarde de tous côtés, s’assoie. La deuxième mangouste entre dans l’image, reste un instant, et repousse doucement son congénère qui quitte l’image. Elle a pris la relève de la garde du territoire.
Cette vidéo a été exposée dans le cadre de l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium, musée d’Histoire Naturelle de Nancy, du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
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Vidéo, 4′ 27, 2008
Dans une cage en verre, un singe est assis, presque immobile, quand survient un bruit. Toute la tension du film réside dans la réaction de l’animal: sa réaction étonnamment ténue à un bruit tonitruant comme celui d’une explosion.
La séquence entière (image et son) est ralentie à l’extrême.
Cette vidéo a été projetée, précédant le film documentaire Nénette de Nicolas Philibert, à l’Auditorium du Musée de la Chasse et de la Nature de Paris le 6 juin 2010. Elle a également été sélectionnée au festival Vidéoformes 09 de Clermont-Ferrand du 11 au 29 mars 2009.
Elle a été exposée dans le cadre de l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium, musée d’Histoire Naturelle de Nancy. Commissaire: Jean-François Robardet.
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Vidéo, 2′ 04, 2008
Deux images se superposent: l’image surexposée d’un escargot et celle d’un monticule d’une matière noire évoquant le charbon ou un minerai volcanique.
L’escargot traverse très lentement le monticule comme s’il émergeait de la terre, un fossile libéré de la pierre.
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Vidéo, 4′ 53, 2008
L’image d’une photographie prise de Lewis Carroll, des bêtes, des paysages inquiétants, un trou dans un ciel brûlé: la référence à Alice est claire, mais ostensiblement altérée.
Le rythme heurté est celui d’une pensée confuse et oppressée. La bande sonore composée comme celle d’un film d’horreur rudimentaire, accompagne les images d’un délire onirique sous acide, hanté de fantasmes sexuels et bestiaux.
Cette vidéo a été sélectionnée au festival Vidéoformes 09 de Clermont-Ferrand du 11 au 29 mars 2009.
Voir aussi Alice rouge, une série en résonance avec l’univers de Lewis Carroll et dont certaines images ont été utilisées dans le montage de ce film.
vidéo
Vidéo, 4’35 », 2008
Ne plus avoir la possibilité de se cacher, être soumis sans rémission à un régime de visibilité intégrale, c’est à cela que le zoo condamne les animaux qui y sont enfermés. La « cage » est le contraire absolu du territoire non seulement parce qu’elle ne comporte aucune possibilité de fuite et d’évasion, mais d’abord parce qu’elle interdit le libre passage de la visibilité à l’invisibilité, qui est comme la respiration même du vivant.
Jean-Christophe Bailly, Le parti pris des animaux, 2013 –
Dans une cage de verre, une panthère tourne inlassablement, en répétant toujours exactement le même parcours. La vidéo est comme dilatée : saturée, ralentie, comme superposée avec l’image de la cage vide, soutenue par un son de battement sec et irrégulier, pulsant dans les basses. Progressivement, d’autres sons animaux se font également entendre, en arrière-plan.
A toutes les échelles, le regard est confronté à des signes qui troublent et démentent la répétition de la scène : les infimes variations de gestes du fauve, son regard furtivement fixé vers le dehors à chaque demi-tour, l’état fantômatique du corps superposé à l’espace vide, la relation flottante mais organiquement plausible entre le son et l’image. Pourtant, la boucle effectuée par l’animal dans l’espace semble produire une boucle filmique, dans un enfermement redoublé par le cadre de l’image.
Cette vidéo a été projetée dans le cadre de l’exposition de Gilles Aillaud Y compris des animaux au Musée de la Chasse et de la Nature, du 31 mars au 28 juin 2009.
Dans le cadre de la 9e Nuit Blanche à Paris, The Room a donné lieu à une nouvelle installation: une projection à grande échelle dans la cour du Musée de Chasse et de la Nature le 2 octobre 2010.
Dans le cadre des expositions Monuments & Animaux dans de nombreux monuments nationaux en France, The Room a été exposée à la Maison de Georges Clémenceau à Saint-Vincent-sur-Jard du 2 juillet au 2 octobre 2011.
Cette vidéo a fait l’objet d’une acquisition du Musée de la Chasse et de la Nature de Paris en Février 2012.
Dans le cadre du Festival Hors Pistes, elle a été projetée à l’Auditorium du Musée de la Chasse et de la Nature, le mercredi 8 février 2012, avec quatre films choisis par Philippe-Alain Michaud, conservateur et chef du service Cinéma expérimental au MNAM/Centre Pompidou.
Cette vidéo a été exposée à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium, musée d’Histoire Naturelle de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
The Room est visible dans les collections permanentes du Musée de la Chasse et de la Nature depuis le 3 juillet 2021, dans « La chambre de la Tique ».