Extraits d’un carnet de 14 dessins, 2004 – Technique mixte et collage, 14,5 x 21 cm
Exorcistes 3
série de 14 dessins et collages
série de 14 dessins et collages
Extraits d’un carnet de 14 dessins, 2004 – Technique mixte et collage, 14,5 x 21 cm
série de 21 dessins et collages
Extraits d’un carnet de 21 dessins, 2004 – Technique mixte et collage, 14,5 x 21 cm
série de 12 dessins et collages
Extraits d’un carnet de 12 dessins, 2004 – Technique mixte et collage, 14,5 x 21 cm
poèmes
3 poèmes – Printemps 2004
Elle cherche son nom
son lait
sa soeur
son regard à l’amont
son frère
son livre caché
son pré
sa taupe voyante
sa source
elle cherche sa frange dans la roseraie.
(…)
Elle cherche son terrier ouvert sur l’étoile
elle cherche
son rêve d’enfant
son feutre
sa parole féerique
sa vague
sa fenêtre du corps
elle cherche sa cabane dans les arbres
et voit le chien seul dans la prairie.
(…)
Elle cherche sa patience dans un brin d’herbe
elle cherche sa chanson
son odeur
ses graines
son crime
son osier
son cerf-volant
et plonger tout son visage
_ la flottaison de la nuit.
poème
Poème – Printemps 2004
Congédie l’attente des pas promis vers le col,
sois seule,
totalement seule,
délie tous tes bras
et nage dans la densité brute des sous-bois:
l’ombre sur l’herbe recule lentement,
et quitte le jardin.
poème
Poème – Printemps 2004
_ dénuement passager de l’aine.
poème
Poème – Printemps 2004
Pourquoi lorsque tu caresses ton visage
dans le cri de l’ange la peur de naître
il y a d’autres mains
avec tes pieds nus dans les torrents
de l’herbe,
_ l’aube.
poème
Poème – Printemps 2004
Quand elle crie dans le buvard de sa propre voix,
sa robe s’ouvre au col barbu du chêne.
poème
Poème – Printemps 2004
Il y a une si grande main sur la fenêtre ouverte,
ombre de l’enclos des premiers pas,
_ ajournement du corps qui se lève,
elle soulève sa jupe entière devant le jeu opaque du vent.
poème
Poème – Printemps 2004
Les noeuds de sa main d’infante sur l’avenir des crues,
l’érection des pistils par sa voix, par sa dérive,
on entrevoit sa tête végétale et on entend son rire de folle.
L’abandon en elle, couvre-feu.
à Lol. v. Stein