Poème – Printemps 2004
Il s’ouvre une partie noire du ciel
tandis qu’effondrée la pierre dans le désert des dingos
respire encore.
Bien loin de la terre rouge,
elle flotte au champ de colza
avec une main ballante dans le vent
elle respire encore
et passe la porte du bois.
Bien loin,
l’empreinte des doigts sur la roche
prie bleu pour le vestige des rivières,
et sur la couverture du gel,
respire encore
le loup qui pardonne à l’homme buvant à même la neige.