Poème – Printemps 2004
Les noeuds de sa main d’infante sur l’avenir des crues,
l’érection des pistils par sa voix, par sa dérive,
on entrevoit sa tête végétale et on entend son rire de folle.
L’abandon en elle, couvre-feu.
à Lol. v. Stein
poème
Poème – Printemps 2004
Les noeuds de sa main d’infante sur l’avenir des crues,
l’érection des pistils par sa voix, par sa dérive,
on entrevoit sa tête végétale et on entend son rire de folle.
L’abandon en elle, couvre-feu.
à Lol. v. Stein
poème
Poème – Printemps 2004
Sa marche dans le visage insolent,
elle sait la visite du corps absent.
Sur l’éclat de la rive, sa vivante,
l’oiseau dans le nid musculeux,
le désir dans la tanière soustraite au lait,
elle attendait l’ouverture des douves.
poème
Poème – Printemps 2004
Il s’ouvre une partie noire du ciel
tandis qu’effondrée la pierre dans le désert des dingos
respire encore.
Bien loin de la terre rouge,
elle flotte au champ de colza
avec une main ballante dans le vent
elle respire encore
et passe la porte du bois.
Bien loin,
l’empreinte des doigts sur la roche
prie bleu pour le vestige des rivières,
et sur la couverture du gel,
respire encore
le loup qui pardonne à l’homme buvant à même la neige.