Rinascimento toys

série de 5 dessins

Série de 5 dessins , 2011 – Dessins imprimés, aquarelle sur papier chapelure , 21 x 29,7 cm

rinascimento_01

rinascimento_02

rinascimento_03

rinascimento_04

rinascimento_05

La texture légèrement transparente, douce, fragile et sensuelle du papier chapelure évoque la peau. Sur ce support, avec une certaine dérision mais dénuée d’irrévérence, des sex toys au design épuré sont  minutieusement dessinés et peints à l’aquarelle sur des dessins imprimés de Léonard de Vinci.

When I was young and pretty

série de 6 dessins

Extraits d’une série de 6 dessins, 2011  –  Mine de plomb, acrylique, pigment, essence de térébenthine ,  A4

witch_01_72dpi

witch_03_72dpi

When I was young and pretty est une série d’autoportraits réalisés à partir de photographies de jeunesse. Le titre pourrait évoquer celui désuet d’une chanson.

Le traitement plastique défigure avec autodérision le visage et crée une étrangeté: les cheveux blancs, la pigmentation inhabituelle de la peau, les yeux rougis… Quelque chose de l’albinisme, cette particularité génétique qui bouleverse les notions de différences.

Bunkers

série de 5 images numériques

Extrait d’une série de 5 dessins numériques – 2010 – Format modulable

bunker_01

bunker_03

bunker_05

Sur des photographies de bunkers de la côte normande, les loups d’un dessin de la série Lupi di primavera sont déplacés, recadrés, redimensionnés _ détérritorialisés _ .

L’oeuvre de l’araignée

série de 6 images numériques

Extrait d’une série de 6 images numériques, 2010  –  Format modulable

Le lévrier de la gravure Melencolia de Dürer se déplace dans une série d’images choisies d’un paysage cinématographique. Dans ce déplacement, le chien longtemps élevé pour ses talents de chasseur dans la société aristocratique devient une sorte de chien de ferme errant dans un paysage archaïque. Par ailleurs, ce lévrier apparaît dans la Divine Comédie de Dante, étant associé à certains éléments apocalyptiques.

snapz-pro-x0011_11

snapz-pro-x003_03

snapz-pro-x005_05-copie

Membres fantômes

série de 9 dessins

Extraits d’une série de 9 dessins, 2010  –  Encre de chine, carbone, fusain, essence térébenthine – 15 x 21 cm

Des figures féminines de chefs-d’oeuvre connus de la peinture (La Source, La Baigneuse d’Ingres, Le Sommeil de Courbet…) sont comme découpées et soustraites des tableaux choisis, puis reproduites.

Le visage de chacune est systématiquement raturé pour effacer toute expression du regard et ne garder que la grâce dénudée des gestes et des postures. Certains membres des corps sont peints à l’encre de chine. Sa forte opacité, opposée au tracé léger du dessin, évoque la matière du latex souvent utilisée dans la confection d’objets et de tenues sexy.

membre-fantome-01

membre-fantome-02

membre-fantome-03

membre-fantome-04

Anatomie du désir

série de 10 dessins

Extrait d’une série de 10 dessin, 2010  –  Encre de chine, encre carbone et pigment, 15 x 21 cm

anatomic_02_72dpi

anatomic_03_72dpi

anatomic_06_72dpi

anatomic_07_72dpi

anatomic_08_72dpi

anatomic_10_72dpi

Conçue comme un montage de formes, cette série est principalement construite à partir d’éléments choisis de planches anatomiques du 17e siècle ainsi que ceux des cires anatomiques du 18e siècle de La Specola de Florence, assemblés avec des dessins divers (figures du Shibari japonais, fragments de nus…).

Dressroom

série de 3 collages

Série de 3 collages, 2010  –  Collage sur papier noir, 21 x 29,7 cm dressroom_01 dressroom_02 dressroom_03 Cette série est constituée des vêtements découpés et « retirés » des estampes japonaises précédemment utilisées dans la série des dessins Atopia, où les habits traditionnels avaient été remplacés par des fourrures animales. Dans cette série, que l’on pourrait voir comme un aparté, les tenues flottent dans une parenthèse sombre, comme les indices d’une temporalité amoureuse, suspendue.

Ces collages ont été présentés à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.

Atopia

série de 10 dessins

Série de 10 dessins, 2010  –  Encre, brou de noix et collage, 15 x 21 cm

atopia_01

atopia_02

atopia_03

atopia_04

atopia_05

atopia_07

atopia_08

atopia_09

atopia_10

Les estampes érotiques Shunga (« images du printemps »), réalisées par des artistes du Japon dès le 17e siècle, servaient d’illustrations pour des romans d’amour ou de « mode d’emploi » pour les jeunes mariés.

Dans cette série, les figures enlacées empruntées à ces estampes sont déplacées au sens propre puisqu’elles font l’objet de collages, comme dans un sens plus figuré, déplacées dans des postures inattendues d’une sexualité débridée. Une fois leurs parures ôtées par un soigneux découpage, les figures ont été revêtues de fourrures animales peintes au brou de noix et à l’encre de chine. Le déguisement est prolongé jusqu’à la métamorphose lorsqu’elles s’affublent de gueules ou de parties de corps de bêtes.

Kieru

série de 10 dessins

Extrait d’une série de 10 dessins, 2010  –  Fusain, encre et pigments, 35 x 51 cm

Kieru signifie « disparaître » en japonais. Sur chacun des dessins, une gueule d’animal en voix de disparition est recouverte d’une chevelure féminine noire, comme posée sur des épaules évanescentes, les bras ballants; cette figure est une représentation récurrente des fantômes dans le cinéma japonais contemporain.

Cette série a été exposée dans le cadre de l’exposition collective Chasse aux fantômes au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris du 23 mars au 30 mai 2010. Puis elle fut exposée dans la collection d’art contemporain du musée, accompagné d’un texte de Jean-Christophe Bailly, et de deux poèmes de Juliette Fontaine, jusqu’à juillet 2011.

Elle a été présentée à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.

kieru_01_0

kieru_04

kieru_07

kieru_08

kieru_10

Serial killers (and their ghost)

série de 8 dessins

Extraits d’une série de 8 dessins, 2010  –  Feutre,  pigment et empreintes, 21 x 29,7 cm

Des visages de « serial killers » réels sont les modèles de ce travail de portraits. Dessinés au feutre noir, ils sont ensuite systématiquement recouverts d’un jus de pigment rouge comme le sang.

Sous la feuille de chaque dessin, est disposée une seconde feuille de papier de même format qui, durant l’application du pigment, en absorbe les traces; les portraits sont devenus des empreintes à la fois vaporeuses et organiques.

serial_01-72dpi

serial_01bis-72dpi

serial_02-72dpi

serial_02bis-72dpi

serial_03-72dpi

serial_03bis-72dpi